Arno future

Deuxième volet de notre série de portraits individuels des Beans, et suite aux lettres de menaces reçues, nous avons naturellement choisi de continuer par le chanteur, Arno.

Le service juridique de Universal Metal Music nous ayant formellement interdit de communiquer sa date de naissance, nous ne pouvons commencer cet historique artistique qu’avec les premiers pas d’Arno dans la musique : les Beans.

Si le groupe s’est formé avec des musiciens dont l’expérience cumulée dépasse les gains d’euromillions, Arno, en revanche, a démarré directement avec le groupe.

L’histoire se passe du côté de Rio de Janeiro, Sepultura décide de remplir le Maracana avec l’ensemble de leurs amis et un grand nombre de musiciens sont conviés à cette grand messe du metal.

Frfr, qui vient de se brouiller une nouvelle fois avec Cantat, et qui sort à peine d’une tournée avec les Red Hot Chili Pepper, se cherche une histoire à long terme. Phil est là pour assurer la promotion de son école de Guitare Basse, ouverte dans les favelas avec le concours de Louis Vuitton, et Ludo est là, même s’il n’a pas encore décidé s’il allait jouer.

A cette époque Arno enchaine les petits boulots et fait roadie de Suicidal Tendencies pour l’occasion. Le groupe de Venice vient de faire un énorme set quand Mike Muyr glisse et chute… Les musiciens ont démarré un morceau, sans voir que le chanteur est out. Un vent de panique souffle sur la scène. Dans un élan de sauvagerie mêlé de folie, mais d’abord « pour aider son groupe préféré à ne pas connaitre la honte », Arno se jette sur scène, prend le micro et commence à chanter « Su Casa  es Mi Casa… » L’interprétation est bluffante, et voyant le service médical s’affairer autour de Muyr, les musiciens enchainent et finiront le set avec Arno.

C’est dans les loges,  après cet exploit, que Ludo, Phil et Frfr, attablés autour d’une côte de Bœuf saignante, décideront de tenter un truc pour rire… les Beans.

Aujourd’hui le chanteur est un mystère et un homme rare, qui ne parle que par agent interposé, qui refuse les interviews et préfère réfléchir à son prochain tatouage. Celui qu’on décrit comme le parfait compagnon de route est le cauchemar des journalistes et la hantise des programmateurs : les caprices et les exigences auraient déjà pu remplir quelques livres sans le poids financier de leur maison de disque.

Appelé sur scène pour remettre le prix du groupe de l’année lors des MTV Music awards de 2012, il déclara en ouvrant l’enveloppe : « j’ai accepté de venir remettre ce prix pour qu’enfin mon prénom soit prononcé correctement… »

Heckle FREUX

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