Je sors à peine d’une grosse cure de désintoxication de Beans… Oui… arrêtez de rire, de vous esclaffer, de vous moquer de ma forfanterie, j’ai vainement cru que je pouvais me guérir de cette dépendance psychologique, physique, voire mystique.
Entre le festival Moul’Stock, le Vintage, les émissions Rockenfolie, les dates acoustiques, la Saint Patrick à l’Epicure, la sortie de « Sans modération », des clips… pfiu… Trop fût tellement bon, que je crus un instant que l’orgasme atteint pendant ces premiers mois de 2016 risquait de nourrir une dépendance peut-être dangereuse.
J’ai donc décidé de me soigner en partant en cure, à Clisson. Une semaine de préparation, trois jours de soins intensifs avec ma blonde pour habituer et rééduquer mon oreille interne à autre chose, une semaine pour m’en remettre… Et me revoici.
Autant vous dire les choses directement : malgré l’extase et la parfaite organisation de cette cure, c’est un échec.
A peine revenu je me suis replongé dans le Beans, le Beans, et le Beans. Car il s’agit de bien comprendre que les tentations pour replonger étaient par trop d’égards suffisamment provocatrices pour pousser au pêcher, et à l’écart rédempteur par certains aspects.
D’abord la Be Bean, 1ère du nom, est un nectar qui soutient la réputation des Beans par sa bulle, son accessibilité, et son originalité. Elle est bonne, facile à boire, et si particulière. Et je ne parle pas de la pochette. Enivrante comme un live électrifié de nos haricots magiques….
Une fois mon verre plein, comment ne pas l’accompagner de quelques notes de musique… Trop tard, je venais de jeter à la poubelle trois semaines d’abstinence et de travail sur moi-même.
De retour à la gabegie, je ne peux que me féliciter de tout ce qui arrive aux mogettes punk… un nouvel accord avec Dooweet, le Festival Rock en Sèvres, des dates hors des frontières domestiques, un gros week-end Rhône-Alpien, une interview par la légendaire Chriss Rock, la sortie du nouvel album… etc… et quoi d’autre à venir encore… puisqu’il reste 6 mois… Pour clôturer une année déjà à marquer du fer rouge.
Dès lors, je vous encourage à venir me rejoindre dans mon orgie… Pendant que vous hésitez, je reprends quant à moi le chemin de l’ombre, car les rumeurs vont bon train sur la vie personnelle de nos stars, sur leurs excès et leurs travers… Et quand une rumeur passe, vous le savez, je me dois de la vérifier, de la nourrir, de la détourner… et vous la servir…
Heckle Freux – Back in Black