Brillamment abscons

 

Ainsi donc on m'informe que vous attendriez avec impatience mon Live Report du concert des Electric Beans et de Lumberjacks au Hangar 21. Vous souhaitez savoir. Comprendre. Soit parce que mon avis compte, soit parce que vous n'y étiez pas. OK, alors accrochez-vous :

C'était très bien.

Voilà. C'est fait. Rien d'autre à ajouter.

Si vous voulez avoir un live report moins prosaïque et plus prosélytiste... alors il faudra surveiller les ondes de D4B pour l'émission Rock n'M'Hell, et bien sûr Radio Metal avec sans aucun doute l'avis tranché de Mr White. Mais pas de ça chez moi.

Bien sûr j'étais sur place, bien sûr ma plume m'a démangé à plusieurs moments... Mais mon acuité sensorielle Beans me pousse à confiner votre attention sur l'important. Et l'important est abscons. Sans jeux de mots. Car oui c'est un mini événement qui s'est produit ce 31 octobre.

Depuis leurs débuts les Electric Beans ont toujours déclaré que la musique devait être pour eux un rassembleur de foules, un conducteur électro-magnétique humaniste et universel. Ils ont toujours insisté sur le caractère fédérateur de leur oeuvre épistolaire. Ainsi donc depuis le départ ils avaient évité dans leurs rimes et propos l'ensemble des sujets qui fâchent et divisent : la religion, la politique, le foot et la cuisson de la côte de boeuf.

Et paf. L'abscons arrive. J'insiste sur ce mot qu'il vous faudra donc aller chercher dans le dictionnaire comme moi afin d'en maîtriser les nuances et l'orthographe.

Les Beans ont donc écrit une chanson politique. Un portrait documenté et abrasif de l'homme le plus connu de la planète après Jean-Pierre Pernod, Jésus Christ et Harry Potter. Que s'est-il passé !!!?? Arno aurait-il cédé aux sirènes populistes vindicatives ? Philippe aurait-il marchandé une adhésion lobbyiste à un mouvement économico-institutionnel ? Ludo aurait-il perdu la raison à une partie de poker arrosée ? Frfr aurait-il mis des chaussures ?

Personne ne sait ce qui s'est passé. Personne ne peut rien affirmer. Personne ne comprend. Tout le monde a entendu la chanson, ses paroles précises, son rythme dodelinant amorcée au bottle neck... Mais personne ne pouvait anticiper cette acte assumé.

Personne ?

Si.

Moi.

Et ce sera mon prochain billet.

Heckle Freux - Monsieur-je-sais-tout

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