La grenouille et l’escargot

La météo est une chose étrange… Nous ne sommes pas tous d’accord sur son intérêt… Et quand je dis cela, je parle autant du temps que de notre capacité à le prévoir. Certains prient pour la pluie, d'autres pour un parapluie.

J’étais tranquillement installé dans le carré VIP du cours Central de Roland Garros, seul, avec mon poncho plastique Hellfest… lorsque j’eus cette réflexion. Le French n’aura jamais si bien porté son nom, tant Roland Garros en son temps, comme moi, aurait préféré prendre son temps et arriver en retard, que prendre une douche salée sur la tronche pendant trois heures. Mais je ne pouvais que m’en prendre à moi-même puisque la météo avait vu juste… Ils avaient annoncé un déluge…

A peine le temps de tenter de trouver une chute philosophique à ma fable, que mes pouces s’étaient jetés sur mon smartphone soudainement amphibie pour regarder la prévision de la semaine concernant Charron. Nuageux avec éclaircies toute la semaine, pareil le dimanche… Sauf samedi : pluie. O rage, O soleil, que diantre fais-tu en cette fin de printemps. Tu temporises ?

Les Beans joueront à Charron, c’est certain. Le contrat musclé, signé entre les avocats du label et les conseillers juridiques est formel. Ce n’est que l’année qui reste incertaine… 2016 ? 2017 ?... C’est donc le soleil qui choisira.

Pendant que la promo de « Sans modération » tourne à l’accalmie, malgré une dernière chronique germanique, et en attendant les retardataires, alors que les préparatifs du prochain album font monter le baromètre… C’est bien la météo qui attire nos regards et nous laisse pantois.

Faut-il croire en sa fiabilité ? Espérer que sa part d’incertitude reste suffisamment forte pour changer la tournure des événements ? Mais qu’est-ce que le rock si ce n’est emmerder les certitudes ? Qu’est-ce que le punk, si ce n’est mettre les règles de côtés et laisser le destin jouer son rôle trublion et cabotin ?

Moralité : si la météo tu suis, alors tu viendras samedi... Car le 4 juin, au soir, le tonnerre va s’abattre sur Charron… un éclair de riffs, une tornade de bonne humeur rock, et la foudre de quatre haricots électrifiés…

Heckle « Gillot empétré » Freux

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