Puisque Gilles Verlan n’est plus de ce monde, puisque ce veinard est en train de taper le bœuf en ce moment avec John Lennon, Kurt Cobain et Ronnie James Dio, j’ai décidé de reprendre le flambeau et d’attaquer l’écriture de la première biographie des Electric Beans.
Un tel ouvrage manque au monde du Metal aujourd’hui, et puisque j’ai la chance d’être leur contemporain, autant en profiter.
Ma première idée était de commencer par Phil, le bassiste légendaire et charismatique de nos metalleux. J’ai donc fait le long voyage jusqu’à Gepri Lebambu, l’île privée des caraïbes indiennes où Phil et sa tribu vivent 6 mois dans l’année.
Hélas, malgré mon attachement pour le groupe, le service de sécurité ne s’est pas privé de lâcher leur chien de combat, Acadie, à mes trousses : je n’ai pas pu rencontrer l’artiste.
D’ailleurs à ce jour je n’ai pas eu plus de chance avec les 3 autres piliers du Heavy Metal Post-Traumatologique.
Arno est en ce moment en shooting avec Ronan Thenadey pour faire un calendrier des Dieux du Stade, version hard rock, où il a demandé à être le seul à être photographié. Ludo est en vacances avec Rihanna sur son yacht. Selon les paparazzi il n’a pas pris de guitare avec lui. Et François est parti à pied sur le Chemin de St Jacques de Compostelle avec une centaine de fans, afin de trouver l’esprit mystique du rock pour l’inviter à un concert.
J’ai donc dû commencer mon enquête par l’entourage des Beans : famille, producteurs, voisins, le boulanger, les amis d’enfance, le facteur, moi-même…
La semaine prochaine je vous ferai découvrir la sève du mouvement Heavy Metal Post-Traumatologique, la petite graine qui a fait la grosse mogette, la foudre qui a fait jaillir les étincelles…
Tout cela grâce au moment inoubliable passé avec John Caramel, l’ami d’enfance d’Arno, dans son hotel particulier de l’avenue de Paris, à Barcelone, entre deux improvisations de piano sur son Double Queue Pleyel de 1846.
Heckle Freux – Editions Judas
