De l’objectivité de la vraie réalité

Google et moi vaquions de pages en sites, comme la libellule déambule, de renoncule en pédoncule, lorsque soudain je finis par trouver ce que je ne cherchais pas, et mal m’en prit puisque jamais je ne recule : d’où ce préambule.

Donc je fouinais comme un limier, cherchant traces d’un os à ronger enterré, et c’est là que je déniche, marchant dedans allègrement du pied gauche, deux ou trois défécations canines littéraires, où la médiocrité s’articule autour des sottises et des lieux communs qu’ils véhiculent.

Si les plus grands chroniqueurs du 21è siècle ont jeté un œil éclairé sur le dernier album des Beans, écrivant soudain le mot « Punk » ou « Humour » en majuscules, d’autres avancent en somnambules, ne voyant pas comment les textes triangulent, ne cherchant jamais la bête minuscule sous l’opercule, et finissent par crier à l’infamie, jetant l’opprobre sur un groupe dont ils n’ont pas saisi la moindre particule, nous servant leurs vagues opinions en panicule, osant le prosaïsme sans virgule.

Le pire, c’est que bras dessus bras dessous, se caressant leurs clavicules, je les imagine entre eux qui se congratulent.

Beurk.

Mais je bidule. Oui je sens bien que je m’énerve, et que s’emballe mon ventricule, devant ce monticule de non vérités, de billevesées, à en faire vomir ma vésicule.

Mais puisque nul n’ignore que pour certaines molécules, moins plus moins s’annule, je me suis dit, ou peut-être je fabule, que si la nature s’autorégule alors elle éjectera d’elle-même ces tubercules de notre biotope musical, de notre rocking groupuscule.

Je pourrais faire jouer mon réseau, déployer mes tentacules… mais comme je ne suis point dépourvu de testicules, j’ai saisi à deux mains ce sacro-saint droit de réponse que j’adule.

Mes amis, je sais bien que vous aimez quand je confabule, et vous savez bien que je ne me vois pas plus haut qu’un principicule… Mais il fallait que je m’occupe de ces trublions, que de leur présupposé bon goût sonne le glas, enfin… disons…. qu’il tintinnabule.

J’ai décidé d’y aller sans calcul mais d’y aller à l’économie, pour ne pas entamer mon pécule. Malgré tout il s’agit d’être précis et de bien décrire ces macules qui leur servent d’opuscules.

Ce sera rapide car finalement un simple épithète suffit à résumer leurs tentatives de vorticule.

Je vous le livre, et vous verrez, c’est drôle, mais en plus il rime avec « crépuscule »…

RIDICULE

Heckle Freux - Diplômé du Second Degré

 

 

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